Le nettoyage d’une hotte professionnelle (ou hotte de cuisine commerciale) est essentiel pour la sécurité, l’efficacité énergétique et la conformité aux normes sanitaires et incendie. Voici les fréquences recommandées selon les normes nord-américaines (notamment la norme NFPA 96) et les pratiques courantes dans le Grand Montréal :
Fréquence de nettoyage selon l’usage
- Restaurant très fréquenté (friture quotidienne, cuisine intensive) : Tous les 3 mois
- Restaurant modéré (grillades ou cuisson régulière) : Tous les 6 mois
- Établissement à faible usage (café, sandwicherie, cuisine occasionnelle) : Une fois par an
Remarque : La Ville de Montréal et les assureurs exigent souvent un certificat de nettoyage délivré par une entreprise accréditée, surtout après un sinistre ou lors d’une inspection.
Ce que le nettoyage professionnel inclut :
- Dégraissage complet de la hotte, des filtres, du ventilateur et des conduits.
- Inspection de l’état du système d’extraction.
- Retrait des accumulations de graisse inflammables (source majeure d’incendie en cuisine commerciale).
- Vérification du bon fonctionnement du système de ventilation.
Signes qu’un nettoyage est urgent :
- Accumulation visible de graisse sur la hotte ou les filtres.
- Mauvaises odeurs persistantes dans la cuisine ou l’aire de service.
- Diminution du débit d’air (la hotte aspire moins bien).
- Alarmes de détection de fumée ou de graisse déclenchées fréquemment.
Voici un guide en 13 étapes clés pour choisir un service de nettoyage de hotte professionnelle fiable et conforme dans le Grand Montréal, spécialement adapté aux besoins des établissements commerciaux (restaurants, cafés, cuisines institutionnelles, etc.) :
1. Vérifier la conformité aux normes NFPA 96
Assurez-vous que le service respecte les normes de l’Association nationale de protection contre l’incendie (NFPA 96), qui régissent le nettoyage des systèmes d’extraction de cuisines commerciales.
2. Confirmer l’accréditation et la certification
Privilégiez une entreprise certifiée par un organisme reconnu (ex. : CETIFQ, ACQ, ou détenant une certification UL/ULC pour les inspections de hottes). Cela garantit un travail conforme aux exigences locales et provinciales.
3. Vérifier la licence RBQ (Régie du bâtiment du Québec)
Un nettoyage de hotte professionnelle implique souvent des interventions techniques dans les conduits de ventilation. L’entreprise doit détenir la licence RBQ appropriée (catégorie 15.4 : entretien et nettoyage de système de ventilation).
4. Exiger une assurance responsabilité civile adéquate
Le fournisseur doit avoir une assurance responsabilité d’au moins 2 M$, couvrant les risques d’incendie, de dommages matériels ou d’erreurs professionnelles.
5. Demander des preuves de nettoyage complet (intérieur des conduits inclus)
Évitez les entreprises qui nettoient seulement la hotte visible. Le service doit inclure le dégraissage complet du capot, du ventilateur, des filtres et de l’ensemble des conduits jusqu’au toit.
6. Exiger un rapport détaillé post-intervention
Un bon service fournit un rapport photo ou vidéo avant/après nettoyage, avec mention des zones traitées, la fréquence recommandée, et une attestation de conformité pour les inspections de la prévention des incendies.
7. Vérifier l’expérience sectorielle du fournisseur
Privilégiez une entreprise ayant déjà travaillé avec des établissements similaires au vôtre : restaurant haut de gamme, cuisine scolaire, fast-food, etc., car les exigences de fréquence et de méthode varient.
8. Obtenir des références ou des témoignages vérifiables
Contactez d’anciens clients ou lisez des avis sur Google, Yelp, ou les réseaux professionnels. La réputation locale dans le Grand Montréal est un bon indicateur de fiabilité.
9. Comparer plusieurs soumissions détaillées
Demandez des devis écrits et itemisés, incluant les coûts fixes, les frais de déplacement, les produits utilisés (biodégradables ?), et la fréquence recommandée.
10. Valider la disponibilité pour interventions hors heures d’ouverture
Un bon fournisseur doit pouvoir intervenir en soirée, tôt le matin ou les jours de fermeture pour minimiser l’impact sur vos opérations.
11. S’assurer de l’utilisation d’équipements professionnels
Vérifiez l’usage de techniques comme le dégraissage à haute pression, le nettoyage par aspiration, ou le ponçage mécanique, selon la complexité du système.
12. Évaluer la rigueur en matière de sécurité au travail
Le personnel doit porter les ÉPI requis, utiliser des échelles/camions nacelles conformes, et respecter les protocoles de sécurité lors des accès en toiture.
13. Mettre en place un plan d’entretien personnalisé
Demandez un calendrier d’entretien adapté à votre volume de cuisson (ex. : nettoyage tous les 1, 3, 6 ou 12 mois selon la fréquence d’usage), avec rappels automatiques.
En général, Ces étapes vous aideront à minimiser les risques d’incendie, à passer sans encombre les inspections du service de sécurité incendie, et à prolonger la durée de vie de votre système de ventilation dans le contexte strictement réglementé du Grand Montréal.