La présence de rats dans une résidence ou un commerce du Grand Montréal représente bien plus qu’un simple désagrément : c’est une menace sérieuse pour la santé publique, la sécurité structurelle et l’hygiène. Agir rapidement est important pour plusieurs raisons sanitaires et pratiques :
1. Transmission de maladies graves
Les rats sont des vecteurs de nombreuses maladies transmissibles à l’humain, notamment :
- La leptospirose : bactérie présente dans l’urine des rats, pouvant contaminer l’eau ou le sol, et provoquer fièvre, insuffisance rénale ou hépatique.
- La salmonellose : causée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par les déjections de rats.
- L’hantavirus : transmis par inhalation de particules provenant d’urine, de fèces ou de salive de rongeurs infectés.
- La rage (rare mais possible) et d’autres infections bactériennes comme la tularémie ou la lymphocytic choriomeningitis (LCM).
2. Contamination alimentaire et environnementale
Les rats fouillent les poubelles, grignotent les emballages alimentaires et laissent derrière eux urine, fèces et poils. Même en l’absence de contact direct, ces résidus peuvent contaminer surfaces, aliments et ustensiles, augmentant les risques d’intoxication ou d’infection.
3. Dégâts matériels pouvant aggraver les risques sanitaires
En plus de ronger le bois, l’isolant, les tuyaux et surtout les câblages électriques, les rats peuvent :
- Créer des risques d’incendie (câbles rongés = courts-circuits).
- Endommager les systèmes de plomberie, entraînant fuites d’eau et moisissures, qui elles-mêmes posent des risques respiratoires.
- Affaiblir la structure du bâtiment, ce qui peut compliquer les interventions sanitaires ultérieures.
4. Reproduction rapide : une infestation explose en quelques semaines
Une femelle rat peut avoir jusqu’à 6 portées par an, avec 6 à 12 petits par portée. En l’absence d’intervention rapide, une ou deux présences peuvent devenir une infestation majeure en moins de deux mois.
5. Contexte urbain du Grand Montréal
Le climat humide, les hivers rigoureux (qui poussent les rats à chercher refuge à l’intérieur), la densité urbaine et la présence de vieux immeubles ou d’infrastructures souterraines (égouts, tunnels) favorisent la prolifération des rats. Cela rend la vigilance et la réaction rapide encore plus essentielles.
Que faire ?
- Ne pas tenter de régler le problème seul avec des répulsifs ou pièges domestiques si l’infestation est avérée.
- Faire appel à un professionnel d’extermination de rat certifié dans le Grand Montréal comme ECRN Extermination, qui identifiera les points d’entrée, évaluera l’ampleur de l’infestation et appliquera un protocole sécuritaire (désinfection, exclusion, traitement).
- Nettoyer rigoureusement les zones contaminées avec des produits désinfectants appropriés (jamais à sec, pour éviter l’inhalation de particules).
En bref, la présence de rats n’est pas une urgence seulement « dégoûtante » : c’est une urgence sanitaire. Plus l’intervention est rapide, plus les risques de contamination, de dégâts coûteux et de propagation sont réduits.